Les collectivités territoriales mobilisées

Dès les débuts du conflit, de très nombreux intellectuels, des artistes, et nombre de responsables politiques français ont exprimé publiquement leur soutien.

Alors que les forces arméniennes luttaient pied à pied contre les forces incomparablement supérieures de la dictature azerbaïdjanaise, de multiples tribunes d’opinion apportaient un soutien précieux aux victimes de cette agression.

Collecte organisée par la commune de Bourg-lès-Valence. De nombreuses collectivités françaises se sont mobilisées
dès les premiers jours de la guerre pour porter secours à la population du Haut-Karabagh.

Moins d’une semaine après le début du conflit, dans Le Journal du Dimanche du 3 octobre 2021, cent soixante-seize responsables politiques de tous partis et de toutes opinions, dont Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, Michèle Rubirola et Laurent Wauquiez, se sont unis pour dénoncer «l’agression insupportable contre un pays ami de la France, auprès duquel nous avons une responsabilité historique et universelle au regard du génocide dont son peuple a été victime en 1915».

Un homme devant sa maison en feu. Beaucoup d’Arméniens, chassés d’Azerbaïdjan durant les pogroms anti-arméniens de 1988-1990, s’étaient installés au Karabagh (région de Karvatchar) pour y reconstruire leur vie. Ils ont dû fuir pour la deuxième fois. La mort dans l’âme, certains ont préféré brûler leurs maisons, le fruit de toute une vie de labeur et de recommencement, avant de la quitter pour un nouvel exode.

Ces responsables politiques français ont tous déploré une certaine politique de neutralité de la France qui « ne saurait représenter un blanc-seing aux offensives qui n’ont que pour seul objectif, la disparition pure et simple des populations arméniennes de ce territoire ».